Après plus de 12 000 kilomètres à travers les Alpes italiennes, la Corse, les Pyrénées, le Jura ou encore le Beaujolais, Hugo nous donne son avis sur la Fantic Caballero 500.
Bonjour Hugo, avant toute chose, pourquoi avoir choisi une Fantic Caballero 500 ?
C’était un coup de coeur. À la base, je recherchais une moto légère et polyvalente. Quelque chose pour pouvoir suivre mes amis qui roulent en Kawasaki, faire de longues balades, mais aussi pour pouvoir sortir des sentiers battus. Les trails japonais étaient trop “modernisés”, et n’avaient pas un look qui me correspondait. J’ai toujours aimé les motos néo-rétro. Alors quand j’ai vu la Fantic, elle m’est apparue comme le compromis parfait. Elle est facile à prendre en main et confortable, à la manière d’un trail routier, mais elle est également fun à conduire et légère, comme une enduro. C’est aussi le caractère du moteur qui m’a plu. Son “gros mono” est expressif et chaque coup de piston se fait ressentir. On a un rapport poids/puissance qui est assez exceptionnel. Sans parler du look, qui est à tomber par terre… Cette version anniversaire avec sa peinture bleu clair est phénoménale. Au final, aucune autre moto ne coche autant de cases que cette Fantic.
Ta Fantic Caballero a l’air légèrement modifiée. Quels équipements as-tu rajouté ?
J’ai tout d’abord changé le garde boue avant. J’ai pris celui de la Fantic Caballero Rally pour le mettre sur ma moto. Le garde boue lui donne un air plus agressif, comme une enduro. J’ai aussi commandé la sacoche latérale qui vient compléter la sacoche de réservoir présente d’origine sur la version 50ème anniversaire. Enfin, la plus grosse modification effectuée a été le remplacement complet du système d’échappement par la ligne en carbone Arrow. L’atelier de Motorcycles Store a réalisé ce changement en adaptant également la cartographie. J’ai ainsi gagné quelques chevaux et du couple à bas régime. Mais ce silencieux a surtout permis de libérer la sonorité du moteur. Un vrai régal.
Tu as parcouru plus de 12 000 kilomètres au guidon de ta Fantic. Peux-tu nous en dire plus ? Dans quelles conditions les as-tu réalisés ?
Déjà, je parcours environ 50 km par jours pour aller au travail. Et tous les week-end je roule dans le Jura, le Beaujolais ou dans les Alpes. Je fais plus de 500 km par semaine quand il fait beau. En plus de cela, chaque année je pars en road trip avec des amis. L’année dernière, j’ai fais le tour de la Corse en partant de Lyon et cette année je suis parti dans les Pyrénées. Lors de chaque voyage je parcours près de 3000 km. Ces 12 000 km, je les ai parcouru en moins d’un an.
Peux-tu nous parler de tes road trip ?
Mon road trip en Corse a été le plus éprouvant. Ma Fantic Caballero en a vu de toutes les couleurs ! Je suis parti en septembre, et malheureusement je suis tombé sur la seule semaine de mauvais temps. Il a plu des cordes jusqu’à inonder les routes. Ce qui m’a sauvé, outre ma tenue de pluie, c’est la monte Pirelli Scorpion qui équipe la Fantic. Sous la pluie, j’étais toujours devant mes amis qui, eux, n’avaient pas de montes adaptées. Les Scorpion tiennent incroyablement bien la route et sont très polyvalent. Heureusement, on a tout de même eu quelques jours de beau temps. On a donc pu faire un peu de camping sauvage. Je pars toujours avec un sac accroché à la selle dans lequel je mets ma tente, mon duvet, mon matelas et tout ce qu’il faut pour tenir plusieurs jours. C’est vraiment grisant de partir ainsi à l’aventure, et la Fantic Caballero ne demande que ça !
Mon second road trip, je l’ai effectué dans les Pyrénées. Un terrain de jeu parfait pour la Caballero 500. Les petites routes sinueuses qui montent et qui descendent, c’est la spécialité de ce gros mono. On est donc parti d’Argelès-Sur-Mer pour aller jusqu’à Biarritz en passant par toute la route des cols. On a vu des paysages extraordinaires, des montagnes, des plateaux, et la mer. De quoi prendre de jolis clichés avec mon appareil photo.
As-tu rencontré des soucis au cours de tes 12 000 km ?
Pas vraiment, quelques bricoles comme la durite d’essence qui s’était déclipsée, mais rien de bien méchant. Pourtant, je l’ai poussé dans tous ses retranchements. Je pense que la Fantic Caballero 500 a fait ses preuves. C’est une machine fiable qui ne demande qu’à rouler. Même pour les longues distances, le monocylindre refroidi par eau ne bronche pas. J’ai par ailleurs parcouru plus de 700 km d’une traite pour rentrer de Biarritz, sans aucune embûche.
Pour terminer, pourrais-tu me donner l’élément de ta moto qui te plaît le plus ? Ce qui t’a fait craquer lors de son achat.
Il y en a pleins : sa couleur, son moteur, sa légèreté, son allure… Mais si je devais donner un petit détail que j’adore, ce serait la sortie d’échappement biseautée. C’est une petite touche qui n’a l’air de rien mais qui vient parfaire le design de la moto. Et c’est la preuve que même les petits détails ont été pris au sérieux lors de sa conception.
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Disponible en concession chez Motorcycles Store Villefranche et sur ksmotorcycles.com
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